Un projet européen de dépistage dans les hôpitaux a révélé beaucoup de nouvelles infections au VIH

Un projet européen proposant le test de dépistage du VIH aux patients admis à l’hôpital avec des symptômes associés à une infection au VIH a révélé 235 infections parmi 9741 patients, soit une infection pour 41 patients. En Europe du sud, un patient sur 20, parmi ceux qui ont fait le test, était séropositif.

Les participants à la conférence de l’association britannique du VIH (BHIVA) ont appris que ceci dépasse de beaucoup le pourcentage de personnes séropositives en Europe occidentale (une personne sur 500) et en Europe de l’est (une sur 140). La plupart des individus (86%) qui ont fait un test dans le cadre de ce projet n’avaient jamais fait de test de dépistage auparavant, et la moitié d’entre eux avaient in taux de cellules CD4 inférieur à 200 cellules/mm3 au moment du diagnostic.

L’étude, qui a eu lieu entre 2012 et 2014, a dépisté les personnes admises à l’hôpital et les patients ambulatoires dans 42 hôpitaux européens. Elle demandait au personnel médical de tester les personnes qui avaient au moins une condition parmi une liste de 14 conditions indicatives. La plupart de ces conditions étaient associées à un taux d’infection du VIH supérieur à 1%. Particulièrement plus d’un patient sur 20, dont les symptômes suggéraient une mononucléose ou fièvre glandulaire, une maladie relativement commune, étaient séropositifs. La mononucléose, ainsi qu’un taux faible de cellules blanches ou une numération plaquettaire faible se prolongeant, étaient tous indépendamment associés à l’infection au VIH quelles que soient les caractéristiques du patient.

Commentaire: La même étude avait révélé, que même parmi les personnes qui se présentaient avec des conditions fortement associées au VIH, telles que les cancers de l’anus ou du col de l’utérus, seule une minorité de personnes avaient été orientées vers un test de dépistage du VIH. Une autre étude britannique présentée au cours de la conférence a révélé que seules 20 directives sur 60 se portant sur les conditions associées au VIH recommandaient un test de dépistage du VIH. Ces résultats appuient fortement la suggestion d’inclure automatiquement un test de dépistage du VIH lorsque des tests sont sollicités pour certaines autres conditions.

Le premier test de dépistage du VIH à domicile est approuvé pour la vente au Royaume-Uni

Un test de dépistage du VIH a domicile est enfin disponible au Royaume-Uni, un an après la levée d’une interdiction légale.

L’auto-test du VIH BioSure est en vente pour 29.95GBP. Pour l’instant le test est uniquement disponible aux résidents du Royaume-Uni via le site internet de BioSure ou dans les magasins Freedoms, qui vendent également des préservatifs à faible coût et des lubrifiants. Le test analyse une goutte de sang prélevée sur le doigt avec une lancette de sécurité (fournie avec le kit).

Le test, qui prend 15 minutes pour produire un  résultat, détecte les anticorps du VIH et ne peut pas détecter les infections récentes, puisqu’il faut de 1 à 3 mois pour que les anticorps du VIH soient détectables. Le test a dû se conformer aux normes strictes de fiabilité pour être approuvé, mais aucun test n’est fiable à 100%. Des recherches américaines ont établi que ce test avait un taux de faux résultats négatifs de 0,3% (il n’a pas réussi à détecter une infection sur 333) et un taux de faux résultats positifs de 0,1% (une fois tous les 1000 tests, il détecte une infection au VIH qui n’existe pas. D’autres essais distincts ont également constaté qu’un test sur 31 produisait un résultat invalide, du en général au fait que les individus ont du mal à l’utiliser correctement. Ceci signifie donc, que par exemple, si 1000 hommes gais vivant en dehors des villes à forte prévalence, faisaient le test au Royaume-Uni, il y aurait environ 917 résultats véritablement négatifs, 50 résultats véritablement positifs, 32 résultats invalides et un résultat faussement positive. Le taux de test négatif erroné est si bas qu’il se peut qu’il n’y en ait aucun, il y a une chance sur six d’obtenir un résultat négatif erroné dans un groupe de cette taille. Si les 1000 personnes faisant le test étaient représentatives de la population britannique, il n’y aurait seulement que deux résultats véritablement positifs.

Commentaire: Un test similaire sera disponible en France à partir de juin auprès d’un autre site internet. Dr Michael Brady, un médecin britannique, a fait remarqué que l’augmentation du taux de dépistage est toujours ce qu’on peut faire de plus important pour réduire le taux d’infection et il est important de pouvoir accéder au plus grand nombre possible de méthodes de dépistage. Il reste à voir si le test se montrera populaire, s’il révèlera un forte proportion d’infections non diagnostiquées et si les personnes qui feront le test à domicile iront se faire soigner rapidement.

Donner la priorité aux personnes exposées à des risques élevés sera crucial pour assurer le succès de la PrEP

Un modèle mathématique basé sur l’épidémie de VIH au Nyanza, une province à forte prévalence au Kenya, a confirmé qu’une prophylaxie pré-exposition (PrEP) offerte uniquement aux personnes les plus à risque de VIH sera le facteur d’influence le plus important pour déterminer le succès de la PrEP à faire économiser de l’argent et prévenir un grand nombre d’infections, ou son échec couteux.

Le modèle, conçu par des chercheurs de l’Imperial College à Londres, assume un budget fixe de 20 millions de dollars par an. Les données utilisées pour le modèle sont: le prix typique du médicament dans cette région (250 dollars par an pour la PrEP), une bonne et mauvaise adhésion (60% ou 20% des doses prises) et une hiérarchisation modérée (50% des personnes prenant la PrEP sont exposés à des risques plus élevés). Le modèle a estimé que, dans ces circonstances, le coût de la prévention d’une infection grâce à la PrEP, avec un taux d’adhésion moyen, est d’environ 6000 dollars, probablement économique par rapport au coût de l’infection au VIH sur l’ensemble d’une vie.

Les chercheurs ont ensuite varié les données pour voir ce qui se passerait si l’adhésion était meilleure ou pire, si le prix du médicament augmentait ou chutait, si le coût d’administration de la PrEP augmentait ou chutait, et si tous les individus, ou aucun des individus, prenant la PrEP appartenaient à un groupe exposé à des risques élevés. Si toutes les personnes prenant la PrEP appartenaient au groupe exposé à des risque élevés, le coût de la prévention par infection évitée chuterait à 2060 dollars par année et le nombre d’infections annuelles évitées triplerait. Si la PrEP était prise par la population générale exposée à des risques faibles, le coût de la prévention par infection évitée serait supérieure à 36 000 dollars et seule une poignée d’infections seraient en fait évitées.

Commentaire: Bien que ce calcul ne figure pas dans ce modèle, dans les mêmes circonstances, le coût du médicament seul pour traiter une seule personne pendant 25 ans se monterait à 6300 dollars, mais le coût des médicaments pour la PrEP et le traitement chutera à l’avenir. La PrEP par conséquent ferait économiser de l’argent dans le scénario relativement réaliste de ce modèle. Les chercheurs ont recommandé de privilégier la PrEP selon un score de risques, comme dans le projet de démonstration Partners PrEP. Ils ont également loué l’efficacité des projets communautaires tels qu’Avahan en Inde pour cibler les candidats potentiels à la PrEP, bien que, comme nous le verrons dans l’article suivant, leurs succès puissent être moindres si l’ethos original est perdu.

La participation de la communauté est essentielle pour assurer le succès des projets de lutte contre le VIH, constatent les bilans

Selon un rapport, en passant du secteur bénévole au gouvernement, un changement dans le financement d’un vaste programme de prévention du VIH parmi les travailleuses du sexe dans l’Etat d’Andra Pradesh en Inde, a conduit à une focalisation plus étroite sur les préservatifs et les visites à la clinique et à une participation plus réduite des travailleurs du sexe et des associations qui les représentent. Un autre rapport de Mumbai explore les obstacles qui ont conduit au seul exemple d’efficacité partielle d’un bureau du projet établi là.

Avahan et son plus petit prédécesseur, le projet Frontiers (frontières) avait gagné des éloges pour avoir réussi à attirer dans le passé la participation élevée des hommes qui ont des rapports avec des hommes et des travailleuses du sexe, et un taux élevé de changements de comportement et de dépistages parmi cette population. Mais lorsque le financement est passé de la Fondation Gates au gouvernement indien, comme prévu, un rapport récent a constaté que les travailleurs du sexe se sont moins impliqués dans le soutien de leurs collègues, qu’ils étaient moins susceptibles d’utiliser les associations communautaires pour rapporter les incidents de violence et les abus et qu’ils étaient moins susceptibles de faire part de leurs commentaires au projet (commentaires qui engendraient des initiatives positives).

Un autre rapport sur Avahan à Mumbai a constaté qu’une focalisation trop étroite sur les préservatifs et le dépistage et moins d’accent sur les autres difficultés faisant face aux travailleurs du sexe dans leurs vies, a conduit à moins de participation. De plus, l’implantation du projet de prévention dans les associations existantes et auxquelles on faisait confiance était beaucoup plus efficace que le développement de nouveaux projets. Le rapport a identifié des défis spécifiques pour l’engagement des travailleurs du sexe dans un environnement urbain, particulièrement les femmes qui ne s’identifient pas forcément comme travailleuses du sexe.

Commentaire: Le rapport d’aidsmap ajoute de nombreux détails à ces évaluations qualitatives. Ce que celles-ci confirment est que l’administration des programmes de prévention basés dans la communauté exige beaucoup de travail et la participation consciencieuse de la communauté. On ne peut pas les mettre en place puis les laisser se gérer tous seuls, et les participants doivent les considérer comme des initiatives qui améliorent la qualité de leurs vies. C’est un véritable défi pour les programmes aussi grands et complexes qu’Avahan et les rapports devraient être examinés par les associations désirant monter des initiatives semblables à l’avenir.

Les consommateurs caucasiens de drogues injectables à New York ont moins de VIH que la population générale

Une enquête sur l’infection au VIH parmi les consommateurs de drogue injectable à New York a constaté que le taux de personnes caucasiennes toxicomanes séropositives est inférieur à 1%, plus faible que la prévalence de 2% dans la population adulte générale de la ville.

Cette faible prévalence est attribuable, d’après les chercheurs, à l’introduction des échanges des seringues, qui date de 1995: une étude antérieure a constaté une chute régulière de la prévalence du VIH parmi les usagers de drogues injectables entre 1995 et 2008, alors que cette dernière étude montre un déclin continu de 30% par année dans la prévalence jusqu’à 2014. Cependant, la même étude constate également que la prévalence du VIH parmi les personnes noires qui s’injectent la drogue reste élevée, à 17%, malgré un taux moins élevé de comportements risqués, tels que l’injection quotidienne. La prévalence se monte également à 4% chez les consommateurs latinos de drogues injectables. Plusieurs éléments probants, du taux d’hépatites à la première date d’injection, suggèrent que la majorité des toxicomanes habitant à New York ont en fait contracté le VIH avant de commencer à s’injecter.

Commentaire: Le dernier épisode de cette étude de longue durée suggère, comme le disent les auteurs, que le VIH parmi les personnes caucasiennes toxicomanes a pratiquement été éliminé grâce aux échanges de seringues. Cependant, pour éliminer le VIH parmi les populations toxicomanes noires et latinos, des programmes offrant le dépistage et le traitement, la prophylaxie pré-exposition et autre assistance préventive aux jeunes appartenant aux communautés où l’injection de drogue est commune, sont indispensables, mais avant qu’ils commencent à s’injecter. Ces constatations indiquent également que la classe de risque à laquelle appartiennent les individus au moment de leur diagnostic n’indique pas forcément la façon dont il a été contracté.

La PrEP au Truvada ne provoque qu’une perte légère de densité osseuse

Une sous-étude de l’étude IPrEx sur la prophylaxie pré-exposition au Truvada (tenofovir/emtricitabine) a constaté une petite, mais significative, baisse de la densité osseuse chez les personnes prenant la PrEP par rapport aux personnes sous placebo. Cette baisse a été observée à la fois dans la colonne vertébrale et les os de la hanche.

Cependant, ces réductions n’ont eu lieu que pendant les six premiers mois sous Truvada et n’ont pas empiré après cette période, et la densité osseuse a récupéré une fois que le Truvada a été arrêté. Un taux plus élevé de ténofovir dans les cellules correspondait à une plus grande réduction de la densité minérale osseuse. Les petites diminutions de la densité minérale osseuse n’ont pas paru avoir de conséquences cliniques: Parmi tous les participants à iPrEx, le taux de fractures osseuses se montait à 1,7% chez les personnes sous Truvada par rapport à 1,4% chez les personnes sous placebo, une différence qui n’est pas statistiquement significative.

Malgré tout, les chercheurs recommandent de donner aux personnes commençant la PrEP des informations sur les façons d’améliorer la densité minérale osseuse, comme par exemple faire de l’exercice (supportant des poids), prendre des suppléments de calcium et de vitamine D, et éviter l’alcool et le tabac qui peuvent la réduire.

Commentaire: Cette étude est rassurante et va de pair avec une étude précédente sur iPrExet l’étude de Bangkok sur le ténofovir, plus longues, qui ont montré que le dysfonctionnement rénal sous PrEP était également assez léger et réversible après l’arrêt de la PrEP. Pour les personnes commençant la PrEP, bien que les effets secondaires au long terme soient toujours susceptibles d’être une des choses à prendre en considération, les effets secondaires à court terme lorsqu’on commence la PrEP, tels que les nausées et les maux de tête, peuvent en fait avoir plus d’impact sur l’adhésion.

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Les hommes sous traitement anti-VIH ont une charge virale indétectable dans le rectum

Une petite étude évaluant l’infectiosité des hommes séropositifs gays sous traitement antirétroviral a constaté que tous les participants à l’étude avaient une charge virale indétectable dans le rectum. Les hommes qui avaient une gonorrhée rectale ou une chlamydia n’avaient pas de virus détectable non plus, ce qui suggère que les inquiétudes sur l’augmentation des risques de transmission du VIH en cas d’infection sexuellement transmissible sont peut-être infondées lorsque les individus prennent un traitement anti-VIH efficace. 

Les problèmes de santé interdépendants augmentent les risques de VIH chez les hommes gays

Les problèmes de santé interdépendants tels que la consommation de plusieurs drogues et la dépression sont associés à une charge virale plus élevée et une plus mauvaise adhésion parmi les hommes séropositifs qui ont des rapports sexuels avec des hommes sous traitement antirétroviral, ont rapporté des chercheurs des Etats-Unis dans l’édition en ligne du journal AIDS.

De nombreuses personnes séropositives sont prêtes à participer aux recherches sur la guérison

Il y a beaucoup d’intérêt parmi les personnes séropositives sur les études visant à guérir le VIH, avec de nombreux participants potentiels prêts à considérer une interruption de traitement antirétroviral. Les répondants à une enquête présentée au cours de la conférence de BHIVA (l’association britannique du VIH) à Brighton ont en général compris qu’ils seraient eux-mêmes peu susceptibles de bénéficier de la recherche sur la guérison. La priorité était d’éliminer les problèmes de santé et les risques de transmission du VIH, plutôt que de nécessairement tester négatif.

L’expansion de la vaccination et du traitement pourrait éliminer l’hépatite B dans le monde

Si la vaccination universelle des enfants contre l’hépatite B a déjà conduit à des avancées majeures dans la réduction des nouvelles infections dans certains contextes, une expansion de la prévention et du traitement est nécessaire pour réduire de façon significative la transmission de l’hépatite B et la mortalité due aux maladies du foie, selon une analyse présentée au cours du congrès de l’association européenne pour les études sur les maladies du foie à Vienne, en Autriche (EASL).

Le choix de la rédaction parmi la presse

Le centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recommande la PrEP en Europe

De l’European Centre for Disease Control (ECDC)

L’ ECDC déclare:

Les faits indiquent que l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) chez les hommes qui ont des rapports avec les hommes est un outil de prévention efficace pour l’Europe. Sur la base de ces indications, les Etats européens membres de l’Union européenne devraient envisager d’intégrer la PrEP dans l’ensemble des méthodes de prévention pour les personnes les plus exposées à des risques d’infection, en commençant par les HSH. Une étape clef vers l’expansion de la PrEP serait le réexamen de l’approbation réglementaire du médicament (emtricitabine plus tenofovir disoproxil fumarate, Truvada), pour permettre son utilisation en tant que traitement de prévention dans l’UE/EEE, comme le préconisent fortement les associations européennes de société civile.

La lutte contre le VIH lorsque personne n’admet que c’est un problème

De BBC News

Pendant des années la Russie est restée remarquablement silencieuse sur le défi qu’elle doit relever par rapport au VIH et au SIDA. Maintenant, le silence a été rompu par un épidémiologiste qui travaille dans ce domaine depuis plus de 20 ans et il a qualifié la situation “de catastrophe nationale”.

L’Ecosse doit étendre la PrEP, et non pas attendre l’arrivée d’un vaccin

De KaleidoScot

Les organismes caritatifs en Ecosse et au Royaume-Uni ont fait appel au gouvernement pour permettre l’accès à la prophylaxie pré-exposition en tant que moyen efficace de prévention du VIH. George Valiotis, le directeur de HIV Scotland a dit: “Nous avons besoin du leadership du gouvernement écossais pour que l’accès à la PrEP devienne une réalité. Les étapes nécessaires pour y arriver doivent être clarifiées et des mesures doivent être prises pour accélérer le processus.”

Les ordonnances de PrEP en hausse spectaculaire dans l’Etat de New York

De POZ

En moins d’un an, le nombre de résidents New-Yorkais qui reçoivent des ordonnances de Truvada (tenofovir/emtricitabine) en prophylaxie pré-exposition (PrEP) via Medicaid a presque triplé. Selon Dan O’Connelle, le directeur de l’Institut du SIDA (AIDS Institute) au Bureau de la santé de l’Etat de New York, de juillet 2013 à juin 2014, 305 hommes séronégatifs New Yorkais prenaient du Truvada pour éviter l’infection. Fin février 2015, ce chiffre avait augmenté de 272 pourcent à 832 personnes.

Philippe Christopher Baldwin parle de la vie avec l’hépatite C dans la communauté gay

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Je n’avais pas le courage de dire que j’avais l’hépatite C, je m’inquiétais des ragots. Il n’y avait pas de modèles dans les médias représentant la co-infection au VIH et à l’hépatite C, ce qui a rendu plus difficile d’être ouvert. J’ai lutté pour être ouvertement gay et maintenant je cachais quelque chose que je savais être lié inextricablement à ma sexualité, à mon identité et au sens profond de ma personne.

Les premières villes françaises à faire une demande pour des salles de consommation de drogues en vertu de la nouvelle loi

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Strasbourg, Bordeaux et Paris ont présenté des demandes pour mettre en place des sites surveillés d’injection pour les toxicomanes, devenant ainsi les premières villes à le faire dans le cadre d’une loi révolutionnaire introduite le mois dernier.

Est-ce que les tactiques alarmistes ont été abandonnées dans les campagnes de santé publique ciblant le VIH?

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Au cours des 10 dernières années, les campagnes de santé publique à New York contre le tabagisme, l’obésité et le VIH ont subi un changement radical en utilisant la peur et le dégout pour stimuler les changements de comportement, avec parfois comme conséquence involontaire la stigmatisation des populations touchées. Dans un nouvel article, les chercheurs explorent les implications de ce changement vers les campagnes fondées sur la peur dans l’environnement actuel de la santé publique.