Les autotests sont faisables, acceptables et précis, montre une étude

Vingt-et-une études distinctes ont constaté que les kits d’autotest pour le VIH sont faciles à utiliser, acceptables pour au moins les trois quarts de la population à laquelle ils ont été offerts, sont en général très précis et n'entraînent pas d’effets négatifs comme le suicide.

Cependant, les chercheurs n’ont identifié qu’une seule étude randomisée contrôlée sur les autotests ayant évalué le lien avec l’accès aux soins après un dépistage positif.

Deux tiers des études ont évalué l'autotest salivaire; les autres ont évalué l'autotest réalisé à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt.  Les deux tiers des études ont examiné les autotests faits en présence d’un professionnel de la santé qui surveillait mais ne les effectuait pas,  et sept études seulement ont porté sur les personnes testant seul.

L’acceptabilité du dépistage sous contrôle variait de 74% chez les hommes gays américains à 100% chez les étudiants canadiens. L'acceptabilité du dépistage sans surveillance n'a été documentée que dans deux études, et était de 78% chez les professionnels de la santé au Kenya et 84% chez les hommes gays urbains américains non monogames.

Les résultats faussement négatifs étaient presque inexistants. Des résultats faussement positifs ont été enregistrés occasionnellement, avec un taux assez élevé de 7% dans une étude américaine. Quelque soit l’étude, pas plus de 5% de la population n’a fait d’erreurs dans le processus de test ou a été incapable d'interpréter le résultat.

Seule une étude sur les tests sans surveillance a examiné le lien avec l’accès aux soins après un résultat positif, et dans celle-ci, 96% des personnes diagnostiquées séropositives ont déclaré qu’elles se présenteraient pour un conseil post-test. Il n’y a eu aucunes indications de conclusions extrêmement indésirables, telles que le suicide.

Les populations à faible revenu dans tous les milieux ont eu tendance à préférer les kits d’autotest gratuits, alors que parmi les personnes plus aisées, un coût d'un maximum de 20 $ US était généralement acceptable.

Commentaire: Cette méta-analyse est assez rassurante et montre que le dépistage à domicile devrait être possible et ne pas se traduire par une forte proportion d'échecs du test ou de résultats faussement positifs ou négatifs, bien que le cas isolé de 7% de résultats faussement positifs soit préoccupant. D'autres études sur des tests totalement non surveillés dans des contextes et des populations différentes, cependant, sont nécessaires pour avoir une idée vraiment précise de la façon dont les gens peuvent utiliser l'autotest dans la pratique.

‘Dépister et traiter’ ne suffit pour éliminer l’épidémie chez les gays, montre un modèle américain

La prévalence du VIH chez les hommes gays américains ne tomberait pas, même si chaque homme faisait un test tous les ans et si toutes les personnes diagnostiquées suivaient un traitement antirétroviral, suggère un modèle mathématique.

Le modèle estime que ces mesures entraîneraient une diminution du nombre annuel de nouvelles infections au VIH chez les hommes gays équivalente au nombre annuel de décès, mais pas tout à fait. Cependant, selon le modèle, elles produiraient une réduction de 34% sur le nombre total de nouvelles infections, et une réduction de 19% sur le nombre de décès cumulés d'ici 2023.

Le modèle montre également que le traitement universel conduirait à un doublement de la prévalence du VIH multirésistant, bien que cela ne mènerait pas à une augmentation des décès ou des cas de progression vers le SIDA. Cependant, cette prédiction pourrait être fondée sur des données périmées.

Les hypothèses du modèle sont toutes issues des tendances observées dans l'infection au VIH chez les hommes gays de Los Angeles entre 2000 et 2010. À l'heure actuelle, à Los Angeles, les hommes gays font des tests de dépistage du VIH tous les 4,4 ans en moyenne. Les chercheurs ont utilisé le modèle pour savoir ce qui se passerait si cette fréquence était augmentée à tous les trois ans, à tous les deux ans, et à chaque année.

De même, le délai moyen entre l'infection au VIH et l’initiation du traitement antirétroviral chez les hommes gays de Los Angeles a été calculé comme étant de 2,5 ans. Les chercheurs ont modélisé ce qui se passerait si ce délai était réduit à un an ou à six mois.

Si rien ne changeait, le modèle des chercheurs prédit 54.000 nouvelles infections, 49.000 cas de sida diagnostiqués et 42.000 décès entre 2013 et 2023.

Si la fréquence moyenne du dépistage augmentait à un dépistage par an en plus de la prise du traitement à partir du diagnostic, le nombre total de nouvelles infections en 2023 tomberait à 35.800, de nouveaux cas de sida à 30.000 et de décès à 34.100. Le nombre de personnes ne connaissant pas leur séropositivité chuterait considérablement, à seulement 4%.

Le modèle prédit également que la proportion de personnes atteintes de VIH pharmacorésistant augmenterait à 9,1%. Cependant, ce résultat particulier du modèle dérive des données sur la prévalence de la pharmacorésistance primaire du VIH qui ont plus de sept ans et ne tient pas compte du déclin des VIH multirésistants depuis lors, ou l'arrivée de nouvelles classes de médicaments anti-VIH.

Commentaire: La force de ce modèle est que, parce que les chercheurs ont fondé leurs paramètres sur les données se rapportant à un lieu et à une  population spécifique, il peut donner une idée plus réaliste sur l'influence de l'expansion du dépistage et du traitement que d'autres études idéalisées. C'est sa faiblesse aussi, cependant: car étant basé étroitement sur ​​des données historiques, il ne peut pas tenir compte des tendances qui ont récemment changé, comme l'augmentation de la réussite du traitement et de la baisse résultante des VIH multirésistants suite à l'introduction de médicaments plus tolérables et de nouvelles classes de médicaments.

Plus de femmes que d’hommes sous traitement ont un VIH génital détectable

La persistance de la réplication du VIH a été observée dans le tractus génital d'une minorité considérablement plus élevée de femmes recevant un traitement antirétroviral (ART) que d'hommes.

Et chez les les femmes non traitées, les charges virales génitales étaient particulièrement élevées chez les femmes ayant un VIH de sous-type C, le type prédominant dans les pays d’Afrique australe et orientale où la prévalence est la plus élevée.

Une étude s'est penchée sur les hommes et les femmes qui avaient commencé le traitement antirétroviral dans sept pays différents. La charge virale du plasma sanguin et les sécrétions génitales ont été contrôlées au départ et à nouveau après un an et deux ans de traitement.

Avant de commencer le traitement, le VIH a été détecté dans 82% des échantillons de sperme et dans 86% des échantillons cervicaux des femmes. Les femmes ayant le sous-type C avaient une charge virale douze fois plus élevée au niveau du col de l'utérus que les femmes de sous-type B, douze fois la charge virale séminale des hommes de sous-type C, et 20 fois la charge virale des hommes de sous-type B.

Le traitement supprimait la charge virale génitale chez la majorité des femmes et des hommes. Toutefois, deux ans après le début du traitement, 97% des hommes et seulement 84% des femmes, quel que soit le sous-type, n'avaient pas de VIH détectable dans les secrétions génitales, et cette différence de 13% est statistiquement significative.

On ne sait pas si le faible niveau de réplication génitale du VIH chez les personnes sous traitement antirétroviral contribue à l'infection au VIH. Dans l'étude HPTN 052, dans une analyse multivariée, les femmes qui n’étaient pas sous traitement avaient 37% plus de chances de transmettre le VIH aux hommes que l'inverse, mais cette différence n'était pas statistiquement significative. La seule transmission issue d’une personne sous traitement était d'un homme à une femme, et s'il y avait des variations subtiles dans l'infectiosité fondées sur le sexe, elles ont été compensées par l'efficacité à 96% des traitements antirétroviraux à arrêter les infections. Néanmoins, les raisons d’une charge génitale plus élevée chez les femmes et chez les personnes souffrant de sous-type C méritent une enquête plus approfondie.

Commentaire: Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas à propos de la réplication du VIH dans le tractus génital, et plus de recherches sont nécessaires. Ceci est important, non seulement pour savoir si les personnes sous traitement antirétroviral efficace peuvent toujours infecter d'autres personnes, mais aussi pour étudier exactement comment la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale  et les microbicides pénètrent dans les tissus et arrêtent l'infection au VIH dans les muqueuses. Nous en savons encore moins sur le VIH dans le rectum, et des études similaires sur la charge virale rectale du VIH devraient être faites.

Peu de changements concernant les comportements sexuels à risque parmi les hommes gays anglais de 2001 à 2008

Une analyse des données provenant de deux enquêtes anglaises sur les rapports sexuels chez les hommes gays en 2001 et 2008 montre peu de changements dans la proportion globale des hommes gays ayant des relations sexuelles anales non protégées au cours de cette période, bien qu’elle trouve un taux plus élevé d'hommes séropositifs gays ayant des rapports sexuels non protégés avec pénétration anale et une baisse de la proportion des hommes séronégatifs ayant de nombreux partenaires.

L'étude a également constaté que la proportion d'hommes qui avaient déjà fait un test de dépistage du VIH avait augmenté de 50% durant cette période et que la proportion de ceux qui ont dit qu'ils savaient qu'ils avaient le VIH a presque triplé.

De 1997 à 2008, Sigma Research a mené des enquêtes sexuelles annuelles parmi les hommes gays en recrutant tout d’abord des hommes dans les établissements gays et les festivals puis, plus tard, en recrutant en grande partie sur l'Internet. Cependant, il y a toujours eu des difficultés à utiliser ces enquêtes comme un ensemble de données longitudinales, en partie parce que, en tant que groupe auto-sélectionné, les répondants changent chaque années, et en partie parce que la même série de questions n'a pas été utilisée chaque année. En 2001 et 2008, cependant, Sigma a posé la même série de questions détaillées sur le comportement sexuel.

En 2008, l'échantillon était beaucoup plus âgé avec un niveau d'éducation plus élevé et un peu plus diversifié du point de vue ethnique. Après un ajustement statistique, les hommes en 2008 étaient deux fois moins susceptibles de déclarer qu'ils n'avaient jamais fait de test de dépistage du VIH.

Parmi les hommes qui avaient eu un résultat négatif ou qui n’avait jamais testé, le nombre d'hommes qui avaient eu cinq partenaires sexuels ou plus durant l'année écoulée a chuté de façon statistiquement significative entre 2001 et 2008. Pour ce qui est des rapports sexuels non protégés avec pénétration anale, 59% des hommes en 2001 l’ont signalé; 57,5% d'hommes en 2008 ont déclaré en avoir eu au moins une fois au cours de l’année passée. Chez les hommes vivant avec le VIH, toutefois, la proportion de rapports sexuels non protégés avec pénétration anale est passée de 73% en 2001 à 82% en 2008, ce qui signifie qu'ils étaient deux fois plus susceptibles de déclarer avoir ce type de rapports que les hommes séronégatifs.

Les auteurs disent que leurs données sont évocatrices d'une «concentration croissante du risque chez les hommes ayant un diagnostic de VIH», qui semblent être plus susceptibles de déclarer avoir eu des relations sexuelles  anales et de multiples partenaires.

Commentaire: Ce qui est surprenant à propos des études sur le comportement à risque de VIH des hommes gays depuis l'introduction du traitement antirétroviral, c’est la continuité des  résultats: il s'agit d'une étude parmi plusieurs qui a trouvé qu'un peu plus de la moitié des hommes gays disent pratiquer le sex anal non protégé et cela n'a guère changé depuis 2000. Les signes de «séro-ségrégation» des hommes gays séronégatifs et séropositifs sont peut-être une conséquence inévitable des hommes essayant de réduire leur risque de VIH, mais les implications sont inquiétantes pour la santé sexuelle et l'isolement social des hommes vivant avec le VIH. Les taux de dépistage du VIH ont continué à augmenter depuis 2008, mais le défi maintenant – relevée par une nouvelle campagne de prévention du VIH en Angleterre sera d'augmenter la fréquence du dépistage.

La plupart des couples gays ont conclu des accords « de sexe en dehors du mariage» – mais ne s'entendent pas toujours sur ce qu'ils sont

Les chercheurs ont constaté que la plupart des hommes gays en couple aux États-Unis établissent un «accord sexuel» avec leur partenaire, à la fois pour minimiser les risques liés au VIH et pour maintenir la qualité de leur relation.

Toutefois, les partenaires ne sont pas toujours d'accord d’avoir conclu une entente, de l’avoir explicitement discutée, ou d’avoir décidé du type de rapports sexuels permis avec d'autres personnes. Et l'accord a été rompu par l'un ou les deux partenaires dans un peu moins de la moitié des couples étudiés.

Dans l'étude sur 361 couples, 70% ont déclaré avoir un accord sexuel, mais dans 25% des cas, un homme pensait qu'il y avait un accord, alors que son partenaire a dit qu'il n'y en avait pas. Pour 56% des hommes qui pensaient qu'ils avaient un accord, c'était que la relation soit monogame. Pour un autre 41%, l'accord était de permettre des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels, mais avec des règles ou des lignes directrices. Dans 46% des cas, un ou les deux partenaires avaient enfreint les règles à un moment donné pendant la relation.

Les principales raisons de la rupture des accords étaient la frustration sexuelle et le «feu de l'action». Seule une minorité des hommes (30%) ont dit à leur partenaire qu'ils avaient rompu l'accord. Les raisons invoquées pour ne pas le divulguer comprenaient la peur de donner à son partenaire une raison de ne pas faire confiance et la crainte d’entraîner la fin de la relation.

L'étude a également révélé que près d'un quart des hommes séronégatifs qui ont des rapports sexuels occasionnels essaient de faire du « serosorting » ou d’utiliser le «positionnement stratégique». Cependant, le dépistage régulier du VIH était loin d'être universel dans ce groupe, ce qui rend ces pratiques potentiellement non fiables.

Commentaire: Les résultats de cette étude sont très semblables à ceux d’une étude précédente à San Francisco en 2005 (plus de détails sur aidsmap.com dans «sécurité négociée »; voir la référence 3 sur cette page). Dans cette étude, cependant, moins de partenaires avaient convenu à la monogamie. Le plus grand obstacle à la sécurité de ces accords, en termes de prévention du VIH, ce n'est pas qu'ils se cassent, mais que les hommes n’aillent pas se faire dépister après des rapports sexuels non protégés en dehors de leur relation. En conséquence, le statut «séronégatif» d'un grand nombre d’entre eux pourrait être plus une question d'espoir que de certitude.

Les webinaires sur la prévention européenne du VIH – la prophylaxie pré-exposition (PrEP)

Dans le cadre de son travail sur la prévention en Europe, NAM produit en collaboration avec AVAC une série de webinaires (conférence téléphoniques avec diapositives simultanées) pour former et informer les intervenants et toutes les personnes intéressées par les développements les plus récents en technologies de prévention du VIH.

Le quatrième webinaire s’intitule:

La PrEP – Les dernières nouvelles sur les études européennes et autres

Ce webinaire de 90 minutes examinera la situation actuelle concernant la prophylaxie pré-exposition en Europe et aux Etats-Unis. Elle se penchera sur l'étude IPERGAY en cours en France et sur l’étude FIER en Angleterre, ainsi que sur les progrès des études examinant NEXT-PrEP et les études de démonstration aux Etats-Unis. Il examinera également les implications des résultats négatifs de l'essai VOICE récent. Les présentations seront suivies d’une séance de questions et réponses avec nos experts. Le webinaire sera conduit en anglais.

Heure et date: 14h00 heure anglaise (GMT), jeudi 9 mai (15h00 Heure européenne centrale)

Pour vous inscrire au webinaire et pour obtenir les numéros de téléphone et les instructions pour participer, cliquez sur ce lien :

https://cc.readytalk.com/r/9rp8k6ka35y2

Les intervenants européens intéressés par la PrEP, par les opportunités et les défis qu’elle présente pour le travail de prévention actuel et les obstacles éventuels à sa mise en œuvre, sont invités à se joindre à ce webinaire et à envoyer leurs questions en avance à info@nam.org.uk. Pendant la séance, les participants seront encouragés à poser des questions par téléphone.

Autres titres récents d’actualités

L’épidémie d'hépatite C chez les hommes gays américains est vielle de plusieurs décennies

Les transmissions d’hépatite C (VHC) se sont produites chez les hommes gays au moins depuis les premières années de l'épidémie de VIH, ont rapporté des chercheurs américains. La grande majorité des infections ont eu lieu chez les hommes séropositifs. Les enquêteurs ont trouvé des preuves de transmission du VHC dès le début de l'épidémie de VIH. Il y avait 41 nouvelles infections chez les hommes séropositifs entre 1984 et 1989, et huit chez les hommes séronégatifs au cours de la même période.

Réaction tiède au cadre du gouvernement pour la santé sexuelle en Angleterre

Seulement deux semaines avant que les autorités locales ne deviennent responsables des services de santé sexuelle - et douze ans depuis la dernière publication d’une stratégie de santé sexuelle – le Ministère de la Santé a publié un «cadre» qui définit les ambitions du gouvernement pour l'amélioration de la santé sexuelle en Angleterre. Mais comme la politique du gouvernement est que les décisions soient prises au niveau local, le cadre ne décrit pas de nouveaux programmes, de politiques ou d’objectifs. Au lieu de cela, il fournit un bref aperçu de quelques-unes des questions qui doivent être examinées par les services de santé sexuelle, sans faire de recommandations claires pour l'action. «Le cadre paie trop peu d'attention au VIH à un moment où les taux d'infection sont élevés, le diagnostic étant souvent retardé, et près d'un quart des personnes vivant avec le VIH au Royaume-Uni n’ont pas conscience de leur infection," a déclaré le Professeur Jane Anderson, président de la British HIV Association (BHIVA).

Très forte incidence de lésions précancéreuses anales de haut grade chez les jeunes hommes gays séropositifs thaïlandais

Environ un tiers des hommes séropositifs gays en Thaïlande ont développé des lésions précancéreuses anales de haut grade au cours d’une année unique de suivi, ont rapporté les chercheurs. L'infection par des souches à haut risque du virus du papillome humain (VPH) est un facteur de risque important pour le développement des lésions de haut grade. Les chercheurs étaient extrêmement préoccupés par leurs résultats et recommandent que les prestataires des soins de santé, les décideurs et les communautés d'hommes gays mettent des plans en place pour le dépistage et le traitement des lésions anales précancéreuses.

Le choix de la rédaction parmi la presse

La lutte contre le VIH en Ukraine

De BBC Radio 4 (audio)

Il y a douze ans Lucy Ash enquêtait sur la lutte contre le VIH en Ukraine, qui était principalement transmis par l'utilisation de drogues injectables. Après la révolution orange en fin 2004, le gouvernement avait promis de faire tout son possible pour combattre la maladie et la situation avait paru s'améliorer. Mais maintenant, l'Ukraine a le deuxième taux d'infection en Europe, dépassée seulement par la Russie. Partout ailleurs, d'autres pays parviennent à réduire les taux d'infection au VIH et de décès liés au SIDA. Lucy Ash se rend à Kiev et à Odessa pour voir pourquoi la lutte contre le VIH est si difficile en Ukraine.

La non-divulgation du VIH devrait être un crime, d’après la plupart des hommes gays/bi canadiens

Du Globe and Mail

Deux tiers des hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes pensent que les personnes séropositives devraient être poursuivies en justice si elles ne révèlent pas leur séropositivité à un partenaire sexuel. Quatre-vingt-trois pour cent ont dit que la non divulgation avant le sexe anal devrait être un crime et 42% avant le sexe oral. Seulement 17% ont dit que la non divulgation ne devrait jamais être criminalisée. En même temps, le chercheur Dan Allman a commenté: "il y a un sentiment que les mesures judiciaires n'auront pas d’impact. Il existe une compréhension innée que la divulgation du statut VIH est difficile et que les lois pénales ne vont pas faciliter les choses. "

Les médecins lancent un avertissement sur la montée de la xénophobie dans les systèmes de santé européens

D'EurActiv

Les mesures d'austérité adoptées en Europe en réponse à la crise de la dette publique ont un impact dévastateur sur les services de santé, résultant en une xénophobie croissante dans les pays comme la Grèce et l'Espagne, le groupe humanitaire Médecins du Monde a récemment déclaré. Environ 81% des patients qui se sont présentés à une clinique de Médecins du Monde en 2012 n'avaient aucune possibilité d'accès aux soins sans avoir à payer le coût total et 49% avaient des logements précaires ou temporaires. Parmi les patients qui se sont exprimés sur la violence, 27% ​​ont déclaré avoir subi des actes violents après leur arrivée dans le pays hôte et 20% ont déclaré avoir été refusés l'accès aux soins par un prestataire de soins de santé au cours des 12 derniers mois (notamment en Espagne, 62%).

EATG publie une prise de position sur la législation concernant les essais cliniques européens

D'EATG

Le Groupe européen pour le traitement du sida, EATG, a adopté une prise de position sur les règlements de l'Union Européenne (UE) sur les essais cliniques, qui sont actuellement en cours de discussion au sein du Conseil de l'UE et du Parlement européen. EATG se félicite de la proposition de règlement visant à harmoniser les normes pour l'approbation et la conduite des essais dans les différents pays de l'Union européenne, à assurer la sécurité des participants et à assurer la qualité des données. Cependant, EATG soutient que la quantité et le coût de la recherche doit toujours être considéré comme secondaire par rapport aux caractéristiques de l'innovation véritable, au bienfait clinique mesurable, à la validité scientifique et à l’aspect éthique de la recherche. Par conséquent, la législation sur les essais cliniques devrait donner la priorité aux avantages tangibles pour les participants aux essais et pour la communauté.

Les préservatifs Origami reconçoivent radicalement la protection en latex presque centenaire

Du Huffington Post

Origami Condoms, une société californienne, a radicalement redessiné le préservatif. Leur préservatif, basé sur l’idée japonaise de pliage de papier, a un design en forme d'accordéon qui se déplie au lieu de se dérouler et peut, selon eux, être mis en trois secondes. Il est aussi en caoutchouc de silicone, qui est à la fois plus souple et plus sensible que le latex traditionnel. Les utilisateurs potentiels devront attendre, cependant: ces préservatifs sont actuellement testés et ne seront pas sur le marché avant 2015.