Decembre 2012

Les faits concrets de la vie réelle indiquent que le traitement réduit la transmission hétérosexuelle.

Des données d’observation en Chine suggèrent que les risques de transmission du VIH ont été réduits de 26% chez les couples sérodiscordants lorsque le partenaire séropositif suivait un traitement antirétroviral. C’est une comparaison par rapport aux couples sérodiscordants où le partenaire séropositif ne prenait pas de traitement.

Ces données sont remarquables parce qu’elles ne sont pas issues de conditions idéales comme les essais cliniques mais de bases de données nationales qui surveillent l’administration du traitement en Chine. Un peu moins de 39000 couples hétérosexuels sérodiscordants ont été inclus, et ils ont été partagés en deux groupes pour l’analyse : Ceux qui prenaient un traitement (en général parce que leur taux de cellules CD4 était inférieur à 350), et ceux qui n’avaient jamais pris de traitement.

Dans le groupe sous traitement, il y a eu 1,3 infections par 100 personnes-années, par rapport à 2,6 par 100 personnes-années dans le groupe sans traitement. Après avoir pris en compte les variables de confusion signalées, cela signifiait une réduction statistiquement significative du risque de transmission de 26%.

C’est très inférieur à la réduction de 96% observée dans l’essai clinique HPTN 052, ce qui reflète peut-être les conditions réelles de vie dans un pays à revenu moyen. En particulier, l’adhésion au traitement peut être médiocre et les patients chinois doivent souvent continuer des traitements de première ligne auxquels ils ont développé une résistance. De plus, les auteurs n’ont pas pu vérifier si les infections des individus étaient génétiquement liées à leur partenaire primaire.

Bien que la réduction ait été statistiquement significative pendant la première année de prise en charge, elle a cessé de l’être les années suivantes (cependant, peu de couples ont participé à l’étude pendant plus de deux ans). Les auteurs recommandent à l’avenir d’examiner la durabilité de la réduction des risques au fil du temps.

Commentaire: Bien que la réduction du nombre de transmission soit plus basse qu’on ne l’espérait, l’étude éclaircit ce qui peut se passer dans des situations réelles lorsque les soins cliniques sont loins d’être idéaux. Malgré ce fait, le traitement a réduit d’un quart le nombre d’infection.

La moitié des hommes gay séropositifs ne croient pas que le traitement réduise l’infectiosité

Une enquête auprès de plus de 2000 hommes gays séropositifs dans les cliniques britanniques a trouvé que près de la moitié d’entre eux ne pensent pas que le traitement anti-VIH rende les individus moins contagieux.

Bien que l’enquête ait trouvé que 15 % seulement des hommes avaient eu des rapports sexuels non protégés avec une personne séronégative ou ne connaissant pas son statut sérologique (rapport sérodiscordant non protégé par voie anale), elle a trouvé que la minorité des hommes qui ne prenaient pas de traitement antirétroviral étaient plus susceptibles d’avoir ce type de rapports par rapport aux hommes sous traitement antirétroviral.

Les résultats suggèrent également que certains hommes prennent leur charge virale en compte pour prendre des décisions concernant les rapports sexuels non protégés, et que ceux qui ont une charge virale détectable sont moins susceptibles d’avoir des rapports sexuels anaux non protégés.

L’enquête a trouvé que les croyances relatives à la charge virale et l’infectiosité influençaient les décisions concernant les rapports sexuels à moindre risque, et que les hommes qui ne croyaient pas que la charge virale réduisait l’infection étaient deux fois moins susceptibles d’avoir des rapports sexuels discordants non protégés par voie anale que les hommes qui pensaient le contraire.

On a demandé aux hommes s’ils étaient d’accord avec deux déclarations: “Lorsque la charge virale est indétectable, les préservatifs ne sont pas nécessaires pour éviter la transmission du VIH” et “ la charge virale indétectable rend la personne moins contagieuse pour son partenaire sexuel”. 4% seulement était d’accord avec la première déclaration ; 48% avec la deuxième et 48% avec aucune de ces deux déclarations.

Commentaire: Comme l’ont dit les chercheurs, ces résultats ont des implications importantes pour les stratégies de prévention, particulièrement pour savoir si informer les individus sur les bénéfices du traitement comme prévention pourrait avoir l’effet accidentel d’augmenter les comportements à risque.

Des taux très élevés d’infections au VIH chez les jeunes américains gays.

Plus d’un quart des nouvelles infections au VIH aux Etats-Unis sont parmi les jeunes âgés des 13 à 24 ans, rapportent les chercheurs du CDC aux Etats-Unis (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies), et trois quarts de ces infections sont parmi les jeunes hommes bisexuels et gays.

En 2009, 7% des personnes séropositives aux Etats-Unis avaient moins de 24ans. La prévalence des cas de VIH non diagnostiqués était plus élevée que dans tout autre groupe d’âge et 60% n’avaient pas conscience de leur infection.

Sur les 47 500 nouvelles infections au VIH en 2010, 26% étaient parmi les jeunes. Les taux variaient selon l’ethnicité, et le plus élevé était parmi les Afro-américains (57%). Environ trois quarts des nouvelles infections étaient attribuées aux rapports sexuels entre hommes.

Les chercheurs ont également examiné les comportements à risque de VIH parmi les élèves du secondaire. Parmi ceux qui ont rapporté avoir des rapports sexuels, les hommes gays et bisexuels étaient plus susceptibles de rapporter avoir eu quatre partenaires ou plus et rapportaient également des niveaux plus élevés de consommation de drogues par injection (20%). Les hommes gays/bisexuels étaient beaucoup moins susceptibles d’utiliser des préservatifs (44 vs 70%) et étaient moins susceptibles de rapporter avoir eu des leçons sur le VIH à l’école (75 vs 86%).

La prévalence générale du dépistage du VIH parmi les 18 à 24ans était de 35%.

“Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour assurer des interventions efficaces dans les écoles et dans la communauté pour garantir que tous les jeunes, en particulier les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, aient les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires pour éviter l’infection au VIH” écrivent les auteurs.

Commentaire: Cette étude est inquiétante parce qu’elle montre que le taux de nouvelles infections chez les jeunes gays dépasse largement le taux général, indiquant la possibilité d’une nouvelle vague d’infections.

Les patients qui disparaissent limitent la proportion de personnes séropositives qui ne sont pas contagieuses

Une étude a montré que même chez les groupes ayant accès au traitement et aux soins, le taux élevé des patients abandonnant les filières de soins signifiait qu’il était difficile d’accroitre la proportion de personnes séropositives contrôlant leur charge virale au dessus de la moitié de la population séropositive.

Les estimations concernant la proportion de personnes séropositives sous traitement antirétroviral dont la charge virale est indétectable varient de 54% aux Royaume-Uni à 25% parmi les hommes noirs gays aux Etats-Unis.

Dans une étude italienne, malgré le taux élevé de diagnostics, la disparition des personnes des filières de soins signifiait que moins de la moitié de la population séropositive était susceptible d’être sous traitement antirétroviral efficace.

Parmi les personnes diagnostiquées entre 1996 et 2012, 92,6% sont revenues pour au moins un rendez-vous après leur diagnostic, mais plus de 20% ont disparu des filières de soins, Parmi les personnes qui sont restées, 91% prenaient un traitement antirétroviral et parmi celles-ci, 90% avaient une charge virale inférieure à 50 copies/ml. Par conséquent, entre 60 et 65% des personnes diagnostiquées étaient sous traitement antirétroviral efficace.

Les chercheurs estiment également qu’au moins 13% de la population locale séropositive n’est pas diagnostiquée.

Les personnes qui ont quitté les filières de soins étaient en moyenne plus jeunes, plus susceptibles d’injecter la drogue et moins susceptibles d’être gays. Mais la différence la plus importante était que 50% des personnes disparues n’étaient pas nées en Italie, par rapport à 31% des personnes prises en charge.

Commentaire: Cette étude suggère que dans les pays européens où l’accès au traitement anti-VIH est bon, un des facteurs limitant l’utilisation des antirétroviraux pour réduire le taux général d’infections est la mobilité élevée des personnes séropositives. Une étude en France est arrivée aux mêmes conclusions.  Ce que ces études ne savent pas cependant, c’est si ces personnes se font soigner ailleurs.

Le partage du matériel de préparation de la drogue est une source potentielle de transmission de l’hépatite C.

Le matériel d’injection tel que l’eau, les filtres, les réceptacles d’eau sont des sources potentielles d’infection au virus de l’hépatite C (VHC), de même que les aiguilles et les seringues, ont observé des chercheurs allemands. 

La transmission de l’hépatite C et du VIH entre les toxicomanes injectant la drogue a été surtout associée au partage des seringues. Les échanges de seringues et d’aiguilles ont été associés à une réduction de l’incidence du VIH et du VHC parmi les toxicomanes.

Cependant, le partage du matériel d’injection autre persiste, ce qui pourrait expliquer la continuation d’un taux élevé de transmissions du VHC parmi les toxicomanes qui injectent la drogue.

Les chercheurs ont examiné la persistance du VHC dans l’eau, les filtres et les réceptacles d’eau.

Pour une dose, le VHC pouvait toujours être mesuré en quantité infectieuse après trois semaines. Une dose d’un dixième de millilitre n’était plus infectieuse après quatre jours.

Même après avoir vidé et rempli à nouveau les réceptacles d’eau, les chercheurs ont trouvé du liquide contaminé au VHC dans les réceptacles en plastique et en aluminium.

Des quantités infectieuses de virus étaient détectables dans les filtres 24h et 48h après la contamination au VHC.

Les chercheurs ont conclu: “Les messages de prévention et les campagnes devraient...notifier les individus qui injectent la drogue sur l’importance d’éliminer toutes les pratiques de partage du matériel, et la fourniture de matériel stérilisé est recommandée. »

Commentaire: Ces résultats peuvent indiquer pourquoi le taux d’infections au VHC ne descend pas aussi rapidement que le taux de VIH lorsque les échanges de seringues et d’aiguilles sont introduits, bien qu’ils puissent également être pertinents pour la transmission résiduelle du VIH.  

Certaines femmes séropositives ne savent pas que le traitement anti-VIH peut protéger leurs bébés.

Un rapport italien suggère que certaines femmes séropositives n’ont pas d’informations à jour sur les méthodes de réduction des risques de transmission du VIH pendant la grossesse, la naissance et l’allaitement.

Un cinquième des femmes séropositives surestimaient la probabilité de passer le VIH à leurs bébés si elles suivaient un traitement antirétroviral.

L’étude a également montré que l’initiation du traitement antirétroviral était associée à une diminution du désir déclaré d’avoir un enfant, et que la peur de la transmission de la mère à l’enfant était l’indicateur le plus important pour qu’une femme rapporte ne pas vouloir avoir d’enfants.

L’enquête, conduite entre novembre 2010 et février 2011, a demandé à 178 femmes qui étaient en couple stable si elles voulaient un enfant.

Soixante et un pour cent ont dit non. Ceci était plus probable parmi les femmes qui avaient un partenaire séronégatif : alors que 44% des femmes ayant un partenaire séropositif ont dit vouloir un enfant, seul 10% des femmes qui avaient un partenaire séronégatif ont dit oui.

On a demandé aux femmes: “Si toute les mesures nécessaires étaient adoptées, quelle est la probabilité, à votre avis, que votre enfant naisse sans le VIH?” La plupart des femmes avaient un avis raisonnablement correct à ce sujet : 35% ont dit qu’elles pensaient qu’il était certain que leur enfant naisse sans le VIH et 35% ont dit que le risque serait inférieur à 5%. Cependant, 9,4% ont pensé que la probabilité était supérieure à 50%.

La peur de ne pas vivre assez longtemps pour élever un enfant, ou la peur d’avoir à divulguer leur propre statut positif à leur enfant faisait parti des autres raisons données pour ne pas vouloir avoir un enfant.

Commentaire: Cette étude suggère que, parmi certaines femmes, la peur exagérée d’infecter leur enfant et leur partenaire peut les empêcher de devenir mère.

Deux tiers des adolescents sexuellement actifs nés avec le VIH ont des rapports sexuels à risque

Une majorité des adolescents sexuellement actifs qui étaient nés avec le VIH ont eu des rapports sexuels non protégés, ont découvert des chercheurs aux Etats-Unis. Beaucoup avaient une charge virale élevée, mettant potentiellement leur partenaire en danger d’infection.

“Les rapports sexuels, tout en représentant une étape normale du développement, présentent des difficultés particulières pour les jeunes séropositifs de naissance, ont commenté les chercheurs.  

330 individus au total, âgés entre 10 et 18ans ont participé à l’étude. Trois quarts avaient un taux de cellules CD4 supérieur à 500, mais une proportion relativement importante, 30%, avaient une charge virale supérieure à 5000 copies/ml, ce qui signifie qu’ils étaient marginalement plus contagieux.

En tout, 28% ont rapporté avoir eu des rapports sexuels par voie anale ou vaginale. Des rapports sexuels avec pénétration ont été rapportés par 53% des 16 ans et 87% des 18 ans. Un partenaire du même sexe a été rapporté par 13% des garçons et 21% des filles.

Parmi ceux qui ont rapporté des rapports sexuels avec pénétration, 62% ont rapporté des rapports non protégés. Quatre participants masculins ont rapporté des rapports par voie anale avec un partenaire masculin ; dans trois cas, ces rapports ont été non protégés.

Parmi les participants sexuellement actifs, 38 avaient une charge virale supérieure à 5000 copies/ml et 30 ont été identifiés comme ayant un virus résistant à au moins un antirétroviral.

La majorité (82%) des participants ont rapporté savoir qu’ils étaient séropositifs lorsqu’ils ont eu des rapports sexuels pour la première fois. Un tiers ont divulgué leur statut à leur premier partenaire sexuel. La majorité des individus (84%) ont rapporté avoir parlé de préservatifs, et l’utilisation d’un préservatif était plus commun parmi les personnes qui ont divulgué leur statut.

Commentaire: Une autre étude sur les jeunes américains, mais cette fois sur ceux nés avec le VIH. Négocier les rapports sexuels est difficile pour de nombreux adolescents, sans avoir le fardeau de la divulgation du VIH. Ces jeunes se mettent à la merci des poursuites criminelles dans de nombreux états américaines, et le seraient également dans de nombreux pays européens. L’étude a trouvé que  l’appartenance à une famille dont les revenus sont bas, ou le fait de ne pas vivre avec ses parents biologiques, étaient également associés aux rapports sexuels sans protection: nous avons besoin d’études européennes pour voir si les mêmes facteurs de risques s’appliquent aux adolescents séropositifs ici.

Spot sur un projet - Introduction de nouvelles stratégies de plaidoyer pour la prévention du VIH en Arménie

Introduction de nouvelles stratégies de plaidoyer pour la prévention du VIH en Arménie

De We for Civil Equality NGO

L’association arménienne pour les personnes séropositives annonce comment un nouveau projet financé par l’Union européenne parmi sept anciens pays de l’Union soviétique lui permettra d’améliorer l’accessibilité des groupes vulnérables et d’augmenter le soutien aux associations communautaires. Une consultation récente a identifié un besoin urgent pour le traitement gratuit des IST et de l’hépatite, et le dépistage rapide du VIH dans la communauté, répondant à la discrimination des institutions de santé, et intégrant les services pour les personnes transgenres.

Aimeriez-vous que le travail de votre programme de prévention du VIH soit rapporté dans Dernières actualités sur la prévention du VIH: Europe? Si vous publiez un communiqué de presse ou une annonce, envoyez-nous un email pour nous prévenir à info@nam.org.uk et nous publierons peut-être un lien dans notre prochain bulletin.

Autres titres récents d’actualités

L’agence de protection sanitaire du Royaume-Uni exhorte à un renforcement du dépistage

L’agence de protection sanitaire du Royaume-Uni a publié son rapport annuel le mois dernier, et a attiré particulièrement l’attention sur la nécessité d’améliorer le taux de dépistage du VIH. Elle rapporte que, bien que le nombre total de nouveaux diagnostics de VIH ait diminué l’année dernière, ils ont continué à augmenter parmi les hommes gays; pour la première fois depuis 1999, il y a eu plus d’infections chez les hommes gays que chez les personnes hétérosexuelles.

Une minorité d’hommes au Royaume-Uni se présentent régulièrement

L’étude d’une grande base de données de patients au Royaume-Uni a observé que 44% seulement des patients masculins n’avaient jamais eu d’intervalles de plus six mois entre chaque mesure du taux de cellules CD4 et de charge virale, et que ceci est plus fréquent parmi les hommes hétérosexuels et les hommes plus jeunes. De plus, une étude dans une seule clinique de la ville de Leicester a rapporté que 40% seulement de ses patients avaient été vus au cours des six derniers mois. La majorité avait changé de clinique, mais entre 10 et 15% ne pouvaient pas être retrouvés.

Beaucoup de mères récentes ont une charge virale détectable

Une étude dans deux hôpitaux de Londres a trouvé que bien que la majorité des femmes séropositives qui y accouchaient, revenaient pour être suivies après la naissance, certaines ne revenaient pas pendant un ou deux ans, et 37% avaient une charge virale supérieure à 100 copies/ml lorsqu’elles revenaient. Cette étude a été conduite en partie, pour guider les discussions sur la possibilité de relâcher les directives sur l’allaitement dans les directives de BHIVA pour le traitement des femmes enceintes en 2012 ; Eventuellement, ces directives n’ont pas changé la recommandation d’éviter totalement l’allaitement au sein.

Le choix de la rédaction parmi d’autres sources

Une nouvelle épidémie de VIH menace la Roumanie

D’Inter Press Service

Les nouvelles infections au VIH parmi les toxicomanes roumains ont augmenté de façon exponentielle ces deux dernières années. Les groupes internationaux et nationaux travaillant dans le domaine de la prévention du VIH s’attendent à ce que l’épidémie émergente s’étende dans les prochaines années, bien que les raisons de cette augmentation soient relativement faciles à trouver.

Le VIH et le SIDA dans l’Union Européenne, 2011

D’Eurosurveillance

En 2011, 28 038 nouveaux diagnostics de VIH au total ont été rapportés dans l’Union européenne et les pays de la région économique européenne. Le taux annuel de diagnostics du VIH ne montre aucun signe de diminution et le VIH continue d’être concentré dans des populations spécifiques, telles que les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les toxicomanes qui injectent la drogue, et une grande partie se présentent tard. Malgré le traitement antirétroviral disponible et efficace, le nombre des cas de SIDA a augmenté dans certains pays.

Les cas de VIH se multiplient parmi les toxicomanes grecs avec la réduction des programmes

De Bloomberg Business Week

Les infections au VIH parmi les toxicomanes en Grèce se sont multipliées par 20 en moins de deux ans, alimentées par le manque de programmes d’échanges de seringues et de programmes de méthadone, d’après le Centre Européen pour la prévention et le Contrôle des maladies.

L’épidémie de IST parmi les hommes gays contribue au taux élevé de transmission du VIH

Du National AIDS Trust, UK

Les nouveaux chiffres de l’agence de protection sanitaire du Royaume-Uni révèlent qu’en 2011, plus d’un cinquième des hommes gays (21%) recevant un diagnostic de VIH, ont reçu en même temps un diagnostic de IST aigue, telle que  le chlamydia et la gonorrhée. C’est en comparaison à une personne sur 25 parmi les hommes hétérosexuel et une personne sur 30 parmi les femmes hétérosexuelles.

La Russie rapporte une augmentation de 12% en VIH

De BBC Health

Le nombre de cas de VIH en Russie a augmenté de 12% dans les 6 premiers mois de 2012 par rapport à la même période l’année dernière, ont dit les experts sanitaires du gouvernement.