La plupart des hommes gays séropositifs ayant participé à une enquête européenne sont sous traitement anti-VIH: c’est un peu moins la cas en Europe de l’est

Une grande enquête auprès des hommes gays vivant en Europe, EMIS, l’enquête européenne par internet auprès des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, a découvert que près de 70% des répondants séropositifs suivaient un traitement anti-VIH. Parmi ceux qui n’avaient jamais commencé de traitement, ou qui l’avaient arrêté, la raison la plus fréquemment citée était la recommandation d’un médecin qu’ils n’en avaient pas besoin.

 En Europe centrale, la proportion d’hommes qui ne prenaient pas de traitement était plus élevée, et dans les pays de l’ancienne union soviétique, le nombre d’hommes qui attendaient de commencer le traitement étaient supérieur au nombre d’hommes qui le prenaient déjà. Mais c’était également pour l’essentiel parce que ce n’était pas recommandé ou parce qu’ils pensaient qu’ils n’avaient pas encore besoin de commencer. Il se peut que ce soit en partie parce qu’en Europe de l’est, l’épidémie du VIH a fait son apparition parmi les hommes gays plus récemment.

Très peu de répondants (2% seulement) avaient commencé le traitement anti-VIH, puis arrêté. Dans 30% des cas, c’était principalement en raison d’effets secondaires. Une proportion similaire d’individus ont dit qu’ils n’avaient pas commencé le traitement parce que c’était trop cher pour eux. Cependant, très peu, (16 hommes seulement) ont dit que le traitement anti-VIH n’était pas du tout disponible.

Commentaire: EMIS n’indique pas que les hommes gays en Europe ont des difficultés à accéder au traitement anti-VIH ou qu’ils ne lui font pas confiance. Cependant, seuls 7% des répondants séropositifs d’EMIS venaient des anciens pays communistes en Europe, et ils étaient plus susceptibles d’être jeunes et cultivés; le taux inférieur de traitement pourrait cacher des problèmes de disponibilité pour les individus moins susceptibles ou moins capables de répondre à l’enquête EMIS. EMIS n’a pas demandé pourquoi les individus prenaient leur traitement et nous ne savons donc pas quelle est la proportion des répondants qui le prenaient pour des raisons préventives (voir l’article ci-dessous).

Au Royaume-Uni, le nombre de personnes commençant le traitement de bonne heure pour réduire la transmission s’accroit

Les personnes séropositives au Royaume-Uni s’intéressent de plus en plus au traitement en prévention, avec le nombre de personnes commençant le traitement à un taux de cellules CD4 élevé qui a doublé au cours des cinq dernières années. En 2013, 49% des personnes commençant le traitement avaient un taux de cellules CD4 supérieur à 350 cellules/ mm3 et 27% avaient plus de 500 cellules/ mm3

Certaines directives internationales recommandent de commencer le traitement à un taux de cellules CD4 de 500 cellules/ mm3. Mais les auteurs des directives britanniques pensent qu’il n’y a pas suffisamment d’indications pour que cela conduise à de meilleurs résultats en terme de santé et recommandent par conséquent que le traitement pour la majorité commence à un taux de cellules CD4 d’environ 350 cellules/ mm3.

Depuis 2012 cependant, les directives britanniques ont également recommandé aux médecins de discuter de l’efficacité du traitement antirétroviral en prévention avec toutes les personnes séropositives dont ils s’occupent, et que, quel que soit le taux de cellules CD4, toute personne désirant commencer le traitement pour protéger leurs partenaires contre les risques d’infection puisse le faire.

En 2008, 75% des 57 752 adultes dont le VIH était diagnostiqué suivaient un traitement anti-VIH. En 2013, ce chiffre avait augmenté à 86% des 77 702 personnes diagnostiquées. Quatre-vingt dix pour cent des personnes avaient une charge virale indétectable un an après avoir commencé le traitement (mais uniquement 77% des personnes de moins de 24ans).

Commentaire: Le Royaume-Uni a été critiqué dans certains milieux pour ne pas avoir relevé le seuil de CD4 applicable pour initier le traitement mais ces chiffres suggèrent que la politique d’informer les patients ayant un taux élevé de CD4 sur le potentiel préventif du traitement anti-VIH, et de les laisser choisir quand commencer le traitement, commence à marcher. Les épidémiologistes soulignent que l’accès au traitement est déjà très élevé et que changer les directives pour une recommandation plus ferme de traitement précoce n’aurait qu’un impact limité sur le nombre total de personnes recevant le traitement antirétroviral.

L’utilisation de la PrEP dès maintenant pourrait faire économiser de l’argent à l’avenir

Une publication canadienne qui évalue le coût de l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour la prévention du VIH par rapport au coût à vie d’une infection au VIH, observe, en utilisant les chiffres disponibles dans les provinces de l’Ontario et du Québec, que la PrEP serait économique dans la plupart des scénarios, même si le coût du traitement anti-VIH à vie chutait à l’avenir.

 L’article sous-estime probablement les avantages financiers potentiels de la PrEP. Les auteurs, au moment de la rédaction, avaient accès aux estimations du coût de la PrEP et des soins du VIH mais n’avaient pas accès aux résultats d’efficacité véritable de la PrEP observés dans Ipergay, l’étude qu’ils ont utilisée pour leur modélisation. Ils ont donc basé leurs calculs du coût de la prévention d’une infection au VIH sur l’efficacité observée au cours de l’étude précédente iPrEx, de 44%. En fait l’efficacité observée dans Ipergay était de 86%, ce qui signifie que le coût de la prévention d’une infection au VIH au fil du temps serait considérablement moins élevé.

L’utilisation de la PrEP, si son efficacité était celle observée dans iPrEX, ne serait peut-être toujours pas économique, même si le coût du traitement anti-VIH chutait à l’avenir, ce qui est fort probable. Cependant, si on utilise les chiffres d’efficacité de l’Ipergay, une année de PrEP pourrait toujours faire économiser près d’un quart de millions de dollars canadiens (environ €175,000 ou £125,000) au cours de cette période, même si le prix du traitement chutait de 5% à l’avenir.

Commentaire: Evidemment, la PrEP, à un coût estimé de CA$12,000 par récipient ou CA$216,000 par infection évitée sans prendre en compte les économies futures, aurait un coût initial considérable. Combien de temps faudra-t-il pour récupérer cette somme dépendra du taux d’infection qui aurait été présent si les individus n’avaient pas pris la PrEP, un chiffre difficile à estimer. Le point principal de cette étude est qu’elle présente un modèle très clair et très facile à comprendre sur lequel les chiffres futurs d’efficacité et de coût peuvent être appliqués.

Le traitement de substitution aux opiacés augmente l’adhésion au traitement du VIH

Le traitement de substitution aux opiacés augmente les chances de bonne adhésion au traitement du VIH de 68% chez les personnes qui s’injectent la drogue. Les chercheurs canadiens ont surveillé pendant 5 ans et demi en moyenne, 1852 personnes séropositives qui s’injectaient de la drogue et qui étaient éligibles au traitement anti-VIH. Ils voulaient savoir s’il y avait un rapport de cause à effet entre le traitement de substitution aux opiacés et l’adhésion au traitement du VIH (au moins 95% d’adhésion selon le renouvellement des ordonnances en pharmacies). Après avoir vérifié les facteurs possibles de confusion, il s’est avéré que le traitement de substitution aux opiacés a augmenté les chances d’adhésion au traitement anti-VIH de deux tiers, des résultats qui sont restés solides après une analyse de sensibilité.

Une personne sur 5 était sous traitement de substitution aux opiacés lorsqu’ils ont commencé à prendre le traitement anti-VIH, où lorsqu’ils sont devenus éligibles et 39% l’avaient déjà pris auparavant. A la fin du suivi, 50% de la population à l’étude avaient accédé au traitement de substitution. Pendant leur traitement de substitution aux opiacés,  les participants à l’étude ont passé plus de la moitié de leur temps (56%) à suivre un traitement anti-VIH. Lorsqu’ils ne prenaient pas de traitement de substitution, les participants n’ont pris le traitement anti-VIH que pendant 36% du temps.

Commentaire:” Ceci prouve encore les avantages du traitement de substitution aux opiacés pour la santé et la prévention, ce qui pourrait aider à faire pression sur les pays qui refusent de l’envisager, comme la Russie. Pour citer les chercheurs: “ Cette étude démontre les avantages importants du traitement de substitution aux opiacés pour lier les individus séropositifs toxicomanes aux traitements antirétroviraux dans un cadre de soins universels”.

La plupart des infections au VIH aux Etats-Unis sont transmises par des personnes qui savent qu’elles ont le VIH mais qui ne sont pas dans les filières de soins.

Soixante pour cent des infections au VIH aux Etats-Unis sons transmises par des personnes qui savent qu’elles ont le VIH mais qui ne sont pas suivies médicalement, a montré une étude récente. 30% des infections restantes sont transmises par les personnes qui vivent sans savoir qu’elles ont le VIH, ont découvert les chercheurs.

L’étude a trouvé que la suppression virale (une charge virale indétectable) était équivalente à une réduction de 94% de la probabilité de transmission par rapport aux personnes qui n’étaient pas diagnostiquées. Cependant, elle a trouvé que même chez les personnes qui ne prenaient pas de traitement antirétroviral, le simple fait d’être engagé dans les filières de soins conduisait à une réduction de 60% de la probabilité de transmission du VIH.

Une autre étude a révélé qu’environ une personne séropositive sur quatre ou cinq se faisant soigner aux Etats-Unis avait une charge virale supérieure à 1500 copies/ml; ce qui indique un risque de transmission du VIH à une autre personne.

Une fois sous traitement, les comportements exposant aux risques de transmission ont chuté considérablement, contredisant l’hypothèse selon laquelle les personnes qui suivaient un traitement anti-VIH réussi risquaient de se comporter de manière plus risquée parce qu’elles se sentaient plus en sécurité et en meilleure santé.  En fait, l’inverse semble se produire: 16% des personnes séropositives et 10,5% des personnes ayant une charge virale indétectable ont rapporté avoir eu des rapports sexuels non protégés avec une personne séronégative ou de statut inconnu dans l’année précédente, par rapport à 51% des personnes qui savaient avoir le VIH mais ne se faisaient pas soigner et 62% des personnes qui ne connaissaient pas leur diagnostic.

Commentaire: Cette étude démontre comment chaque étape de la cascade du traitement anti-VIH contribue non seulement à atteindre une charge virale indétectable, ce qui en elle-même réduit le nombre d’infections de 78%, mais contribue aussi à la réduction du nombre d’infections transmises par les personnes séropositives. Dans le cas des Etats-Unis, le gros problème, comme le montre absolument ce modèle, est de faire accéder aux soins médicaux réguliers les individus séropositifs, qui sont susceptibles d’être en prédominance pauvres, noirs et chômeurs, des situations qui limitent l’accès aux assurances maladies et leur capacité à contribuer aux soins, même par de petites sommes.

Une bonne santé mentale est associée à une excellente adhésion chez les personnes qui prennent le traitement anti-VIH en prévention

Une bonne santé mentale était le seul facteur significatif associé à une adhésion optimale chez les personnes prenant le traitement anti-VIH dans le cadre de la prévention de la transmission sexuelle du VIH, ont rapporté les investigateurs de l’étude HPTN 052. En 2011, l’étude avait montré que si le traitement anti-VIH était administré au partenaire séropositif, le risque de transmission du VIH au partenaire séronégatif était réduit de 96%. Les participants recevaient des conseils réguliers sur l’adhésion et les rapports sexuels sans risque. L’adhésion a été évaluée par le biais des informations fournies par les patients eux-mêmes à chaque visite et en comptant les pilules. On a également posé des questions aux participants sur leur soutien social et sur les raisons pour lesquelles ils avaient raté des doses.  

Quatre-vingt-deux pour cent des participants avaient pris toutes leurs doses ou presque et si plusieurs facteurs ont été associés à une bonne adhésion, le seul facteur représentant un indicateur indépendant d’une excellente adhésion a été une bonne santé mentale. Il fallait que l’adhésion soit excellente puisque le seul indicateur significatif de suppression virale était un taux d’adhésion de 95% au moins.

Dans une autre étude au Kenya, 36% des patients ont vu leur traitement de première instance échouer et 26% (13% de tous les patients) ont aussi vu leur traitement de deuxième instance échouer, ne leur laissant que peu d’options dans ces environnements aux ressources limitées. Ces taux sont notablement plus élevés que les taux d’échec dans les pays plus riches. L’utilisation de régimes médicamenteux inappropriés et le manque de soutien à l’adhésion ont été associés à l’échec du contrôle de la charge virale.

Commentaire: La sous-étude de HPTN 052 fait partie d’une série qui montre qu’une mauvaise santé mentale est l’indicateur le plus important pour prédire une mauvaise adhésion au traitement anti-VIH. Ceci permet de nous rappeler que le traitement anti-VIH n’atteindra pas son potentiel de réduction du taux d’infection au VIH si on n’assure pas le soutien social et psychologique des personnes séropositives. La deuxième étude, cependant, trouve également une forte association entre une mauvaise adhésion et les régimes pas chers mais démodés qu’HPTN 052 n’a pas utilisés. En particulier, l’utilisation continue du médicament stavudine (d4T) a été associée à un taux d’échec de traitement de 41%.Cependant, même dans cette étude, les personnes participant activement aux programmes de soutien entre pairs avaient une charge virale près de 20 fois plus basse que les personnes qui n’avaient pas reçu le soutien de leurs pairs.

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Les femmes participant à un essai sur la PrEP craignaient d’être exclues si elles rapportaient une faible adhésion

Des entretiens et des questionnaires informatiques après la fin de l’étude, conduits avec les anciens participants à un essai de prophylaxie pré-exposition qui n’avait indiqué aucune efficacité, a montré que les participantes avaient caché leur faible adhésion aux médicaments à l’étude parce que, malgré l’assurance des chercheurs, elles craignaient qu’on leur demande de quitter l’étude, qu’elles appréciaient énormément pour l’accès aux soins médicaux qu’elle leur offrait.

Une étude chinoise permet de mieux saisir comment, dans la réalité de tous les jours, le traitement pourrait marcher comme méthode de prévention. 

Une étude dans la province du Henan en Chine a montré que, dans la vie de tous les jours,  le traitement antirétroviral pourrait ne pas être aussi efficace pour supprimer le VIH et éviter la transmission ultérieure que dans les meilleures pratiques cliniques. L’étude a trouvé que le traitement antirétroviral administré au partenaire séropositif parmi les couples hétérosexuels monogames ayant des statuts sérologiques différents, avait seulement réduit de 50% le nombre de transmissions passées entre eux au fil de la période d’étude. Cependant son efficacité s’est améliorée au fil du temps et, à la fin de l’étude, elle se tenait à 76%.

La transmission sexuelle de l’hépatite C est liée au sexe anal, à la consommation de drogue et à un taux de cellules CD4 plus faible

En plus des facteurs de risques habituels de la transmission sexuelle de l’hépatite C observés dans d’autres études, tel que le sexe anal ou la présence d’autres infections sexuellement transmissibles, les chercheurs au Pays Bas ont également observé une association entre la consommation de drogues en sniff ou par injection et un taux de cellules CD4 plus faible. Cette analyse diffère de la plupart des études antérieures par le fait qu’elle a observé un effet significatif en cas d’injection, bien que le nombre total de personnes ayant déclaré s’injecter la drogue soit resté assez faible, ce qui rend difficile d’en tirer des conclusions définitives, et qu’elle n’a pas observé d’associations avec un plus grand nombre de partenaires sexuels ou une participation à des séances de sexe en groupe.

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Les militants tchèques pour la défense des droits de l’homme protestent contre la proposition de rendre obligatoire le dépistage du VIH pour les groupes considérés comme très exposés aux risques

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La Serbie perd du terrain dans le domaine de la réduction des risques

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La situation en Serbie concernant la réduction des risques devient de plus en plus alarmante après le retrait du Fonds Global. Trois associations gérant des programmes de réduction des risques en Serbie depuis plus de dix ans ont du mal à maintenir leurs services.

Les anticorps neutralisants à large spectre refoulent le VIH dans les essais cliniques

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On s’intéresse désormais beaucoup à l’éventail croissant des anticorps neutralisants à large spectre pour apprendre si ceux-ci pourraient être utilisés d’un point de vue thérapeutique et préventif. Un article publié dans le journal Nature décrit les résultats encourageant d’un essai de phase I impliquant l’anticorps neutralisant à large spectre 3BNC117. Reflétant le niveau d’intérêt à ce sujet, l’article a attiré une grosse couverture médiatique.

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Matthew Hodson, de l’association caritative pour la santé des hommes gays, GMFA, explique pourquoi les raisons données de ne pas avoir de rapports sexuels avec les hommes gays séropositifs n’ont aucun sens et pourquoi elles pourraient en fait poser un danger à ceux qui sont séronégatifs.

Nous devrions avoir de meilleurs préservatifs maintenant. Voici pourquoi ce n’est toujours pas le cas

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En 1993, Danny Resnic avait des rapports sexuels anaux au cours d’une rencontre occasionnel à Miami Beach lorsque le préservatif en latex de son partenaire s’est rompu. Après plusieurs semaines d’inquiétudes au sujet de ce préservatif, Resnic a fait le test de dépistage du VIH et les résultats ont été positifs. “Je n’y croyais pas” a dit Resnic, “parce que je faisais vraiment attention. J’ai perdu tous mes amis pendant la crise du SIDA et j’utilisais les préservatifs religieusement. Lorsqu’un préservatif s’est rompu je me suis demandé, “comment est-ce que cela peut arriver?” Resnic est devenu obsédé par cette question et il s’est mis à travailler pour développer un meilleur préservatif.

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